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Utilisation du médicament dans le bodybuilding

La choriogonadotrophine humaine, ou HCG, n’est pas un stéroïde anabolisant/androgène, mais une hormone protéique naturelle qui se forme dans le placenta (utérus) d’une femme enceinte. Elle a des propriétés lutéinisantes car elle correspond à l’hormone lutéinisante formée dans le lobe antérieur de l’hypophyse. Au cours des 6 à 8 premières semaines de la grossesse, la HCG produite permet la poursuite de la production d’œstrogènes et de gestagènes dans le corps jaune.

La production de ces deux hormones commence alors dans le placenta lui-même. La HCG est extraite de l’urine des femmes enceintes, car elle passe inchangée du sang aux reins et est excrétée dans l’urine. La HCG disponible dans le commerce est une substance sèche et est destinée aux femmes et aux hommes. Chez la femme, la HCG injectable facilite l’ovulation car elle agit au moment de la maturation de l’ovule et favorise sa libération. Elle favorise la production d’œstrogènes et le corps jaune.

Or, les athlètes sont particulièrement intéressées par ce médicament, car la HCG exogène a presque les mêmes qualités que l’hormone lutéinisante (LH) qui, comme nous l’avons déjà dit, est formée dans l’hypophyse. Chez les hommes, l’hormone lutéinisante stimule les cellules sexuelles des testicules et augmente la production d’hormones androgènes (testostérone). C’est pourquoi la HCG injectable est utilisée par les athlètes pour augmenter la production de testostérone. L’HCG est utilisée le plus souvent en combinaison avec des stéroïdes anabolisants/androgènes, en particulier à la fin ou au milieu du traitement. Comme cela a été mentionné à maintes reprises, les stéroïdes oraux et injectables provoquent un effet “feedback” après une période d’utilisation.

L’arc hypothalamus-hypophyse-testicules est affecté, car les stéroïdes envoient un faux signal à l’hypothalamus. L’hypothalamus envoie un signal à l’hypophyse pour réduire ou arrêter complètement la production de l’hormone folliculo-stimulante et de l’hormone lutéinisante. Le taux de testostérone diminue parce que les cellules sexuelles testiculaires productrices de testostérone ne sont pas suffisamment stimulées par l’hormone lutéinisante. Comme le corps met normalement du temps à normaliser la production de testostérone, la phase de transition est très difficile pour l’athlète après l’arrêt du stéroïde, avec souvent une perte significative de force et de masse.

La prise d’HCG dès la fin de la cure de stéroïdes peut aider les testicules à retrouver leur état d’origine, y compris leur taille. Des injections temporaires d’HCG pendant la prise de stéroïdes peuvent prévenir l’atrophie des testicules, c’est pourquoi de nombreux athlètes prennent de l’HCG au milieu de leur traitement aux stéroïdes pendant 2 à 3 semaines. Il a été observé que c’est à ce moment-là que l’athlète réalise ses meilleurs gains de masse et de force. En effet, d’une part, l’athlète a des niveaux élevés de sa propre testostérone grâce à l’utilisation de la HCG et, d’autre part, il y a une forte concentration de substances anabolisantes dans le sang à la suite de l’utilisation de stéroïdes.

De nombreux haltérophiles, bodybuilders et powerlifters signalent une diminution de leur intérêt sexuel à la fin d’un cycle d’entraînement intensif, peu avant et immédiatement après une compétition et surtout à la fin d’une cure de stéroïdes. Les athlètes qui ont déjà utilisé des stéroïdes sont souvent attentifs à ce phénomène et lui accordent l’attention qu’il mérite, car ils savent que cet état peut être transitoire. Ceux qui commencent à avoir des problèmes mentaux associés, par contre, devraient faire attention à l’utilisation de HCG à intervalles réguliers. Les baisses de libido et de spermatogenèse induites par les stéroïdes sont traitées avec succès dans la plupart des cas.